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vendredi 7 novembre 2014

Un ingénieur invente sa propre prothèse bionique


Un ingénieur de la célèbre université américaine du MIT a fabriqué sa propre jambe bionique à partir de bois et de métal tout simplement. Sa prothèse lui permet d’effectuer des gestes si naturels que l’on pourrait croire que cette personne est valide.
Hugh Herr est un inventeur heureux. L’entendre parler de son handicap est une véritable leçon de vie pour tous. Après avoir perdu l’usage de ses deux jambes à l’adolescence au cours d’une excursion en montagne qui a mal tourné, il ne voit plus l’avenir tout à fait pareil.
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Cet ingénieur / designer / directeur du laboratoire de biomécatronique du MIT a créé sa propre entreprise, BiOM, spécialisée dans les membres bioniques, et anciennement appelée iWalk. En s’appuyant sur le matériel de son laboratoire, imprimantes 3D et logiciels de CAO entre autres, il a créé cette prothèse avancée possédant deux microprocesseurs et douze capteurs.
Encore au stade de prototype, ce robot permet d’effectuer des gestes naturels mais ne permet pas à son utilisateur de ressentir des sensations. Il faudra encore un peu de temps aux chercheurs avant de pouvoir relier l’appareil au système nerveux de son porteur.
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Mais dès cette version, Hugh Herr a tenu à développer un produit adaptable à toutes les personnes et facile à porter. Il n’y a pas de mode d’emploi, se plait à rappeler son inventeur.
Le système se base sur une intelligence artificielle qui interprète les informations des capteurs pour maintenir en équilibre la personne sans qu’elle n’ait à produire aucun effort.
Pour l’instant, Hugh Herr a créé huit différentes paires de jambes bioniques pour des usages spécifiques : une pour marcher, une autre pour la course ou encore une pour l’escalade en montagne. Dans l’idéal, il envisage de combiner ces différentes prothèse en une seule capable d’être polyvalente.
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Une prochaine étape consistera à développer une nouvelle batterie pour améliorer les performances de l’appareil capable d’atteindre actuellement une limite de trois mille pas. Même objectif au niveau des joints : renforcer leur durée de vie ne dépassant pas les cinq ans sur le modèle actuel.
Le MIT et Biom ont investi 50 millions de dollars dans ce projet. Ils étudient également des modèles d’exosquelettes qui se connectent au corps humain de manière moins contraignante qu’une prothèse bionique. Une fois validés, le MIT compte mettre à disposition les codes et les modèles 3D de ses membres robotisés pour élargir l’accès à tous. (Lire notre article sur la robotique pour tous au MIT).
Hugh Herr est persuadé que dans un futur proche, être handicapé ne signifiera plus rien. Il pense que les gens comme lui assumeront leur handicap et seront même fiers de porter ce type de prothèses.

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